Le nouveau parti anticapitaliste (c'est son nom provisoire) est aujourd'hui un mouvement de plus de 400 comités composé de milliers de membres. Il va organiser son congrès de fondation à la fin du mois de janvier. Nous savons que parmi vous, nombreux sont celles et ceux qui applaudissent ce projet mais confient à d'autres le soin de s'y engager. D'autres hésitent. D'autres encore nous disent attendre que nous ayons fondé le parti pour pouvoir y entrer. Nous vous le disons sans détour : nous avons besoin de vous toutes et de vous tous ! Et sans attendre ! Car pour propulser le NPA, il faut que nous soyons les plus nombreux possible à le fonder.

Rassurez-vous, nous ne voulons pas vampiriser tout votre temps libre, ni siphonner vos maigres revenus. Chacune et chacun trouvera sa place, à son rythme, avec ses moyens et ses envies. Nous avons juste besoin de vous, de votre énergie, de vos (saines) colères, de votre refus de l'intolérable, de votre fraternité. Chiche ?

L’Éducation nationale au cœur du cyclone antisocial de Sarkozy

A l’occasion de la journée nationale d’action du 10 avril dans l’Education, où des dizaines de milliers de lycéens, d’enseignants et de parents d’élèves se sont à nouveau mobilisés, je salue la lutte opiniâtre engagée depuis plusieurs semaines par les élèves, parents d’élèves et enseignants des collèges et lycée Voltaire, Jean Jaurès, Léon Blum et Victor Hugo.


Leur combat est légitime et mérite le soutien de tous. Car c’est pour s’opposer à la suppression de 10 postes à la rentrée 2008 et pour dénoncer des conditions de travail et d’études scandaleuses qu’ils ont occupé leurs établissements la nuit dernière.


Après avoir offert 15 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, Sarkozy veut réaliser six à sept milliards d’économies sur le dos des travailleurs en s’attaquant aux services publics (37000 suppressions d’emploi dans la fonction publique pour 2009) et à leurs acquis collectifs (retraites, sécu). L’Éducation nationale est au cœur de ce cyclone antisocial : démantèlement des statuts, réforme du lycée et du baccalauréat, 11.000 suppressions de postes pour 2008, 17 à 20 000 pour 2009...


« Faut-il un nouveau mai 68 ?» arborait les banderoles : la maturité dont font preuve les lycéens et leur perception claire d’un accroissement des inégalités et de politiques éducatives renforçant « les élites » aux dépens de la majorité, sont aux antipodes de la bêtise et du mépris des propos de leur ministre, Xavier Darcos (« la qualité de l’éducation ne sera pas affectée sauf marginalement » [sic], « les lycéens sortent dans la rue à chaque printemps »...). Le gouvernement ne semble ne pas prendre la mesure du mouvement social qui s’annonce prometteur. Nous appelons les Columérins à soutenir et rejoindre cette lutte avec, comme perspective, la grande manifestation nationale prévue le 18 mai à Paris.


Laurent MARTY, conseiller municipal LCR 100 % à gauche

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