Le nouveau parti anticapitaliste (c'est son nom provisoire) est aujourd'hui un mouvement de plus de 400 comités composé de milliers de membres. Il va organiser son congrès de fondation à la fin du mois de janvier. Nous savons que parmi vous, nombreux sont celles et ceux qui applaudissent ce projet mais confient à d'autres le soin de s'y engager. D'autres hésitent. D'autres encore nous disent attendre que nous ayons fondé le parti pour pouvoir y entrer. Nous vous le disons sans détour : nous avons besoin de vous toutes et de vous tous ! Et sans attendre ! Car pour propulser le NPA, il faut que nous soyons les plus nombreux possible à le fonder.

Rassurez-vous, nous ne voulons pas vampiriser tout votre temps libre, ni siphonner vos maigres revenus. Chacune et chacun trouvera sa place, à son rythme, avec ses moyens et ses envies. Nous avons juste besoin de vous, de votre énergie, de vos (saines) colères, de votre refus de l'intolérable, de votre fraternité. Chiche ?

Des socialistes (et d’autres) contre les grévistes



Par Stéphane Borras

Le 2 juillet 2007, les salariés titulaires de la piscine de Colomiers déclenchaient une grève reconductible. Une série de revendications étaient mises en avant sur les conditions de travail (bruit, humidité, primes diverses), mais le thème central défendu par ces fonctionnaires était la question du temps de travail. Pour ne citer qu’un exemple, le travail du dimanche n’amène aucune récupération horaire et est rémunéré 0,74 euro de l’heure ! Le personnel maître-nageur ne bénéficie d’aucun temps de travail pour l’entraînement, alors que leur forme physique est indispensable pour sauver les usagers en cas de danger.

Face à ce conflit, la réaction de la mairie PS-PCF et Verts aura été aux antipodes de ce que l’on est en droit d’attendre d’une mairie de « gauche ». Intimidation individuelle, appel à des vacataires pour ouvrir la piscine au bout d’une semaine de conflit, refus de négociation, tels ont été les « arguments » défendus. On aura même entendu un conseiller municipal justifier la réouverture grâce à des précaires en invoquant le « droit de travailler » !

Mais cette lutte aura eu le soutien de la population, avec la signature de centaines de pétitions, de nombreux autres salariés de la mairie de Colomiers, avec des collectes importantes d’argent. Il faut souligner que, du côté des élus, seule celle de Lutte Ouvrière aura affiché un soutien clair et que la table du PCF sur le marché de Colomiers, le jour de la réouverture de force, comportait comme seul document à ce sujet… la lettre de la mairie expliquant tout le mal qu’elle pensait des grévistes !

Du pur sarkozisme rampant.

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